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Pourquoi ce n'est pas forcément une bonne idée de faire faire des lignes à ses enfants ?

En tant que parent, lorsqu'un de nos enfants a des soucis en matière d'écriture, le réflexe naturel est de vouloir l'aider. Dans cette démarche, généralement on trouve un cahier neuf et l’on entame un long et fastidieux travail quotidien ou plusieurs fois par semaine : s’attacher à lui faire faire des lignes d'écriture. Et c'est là que commence le drame !…

Cette tragédie, que nous avons pour la plupart jouée, comporte deux volets.

Le premier : dans la majorité des cas voire la totalité, c’est l’échec. On passe du temps, l'enfant, pleure parfois, et malgré cela il ne progresse pas ! Ces efforts de chacun restent infructueux, car en faisant faire des lignes on ne tente de résoudre que la partie visible de l'iceberg. Les difficultés d'écriture ne résultent pas seulement d'une mauvaise réalisation des formes, et jamais d’une mauvaise volonté. Car aucun enfant ne fait exprès de mal écrire.
L’empêchement de l’enfant résulte avant tout de difficultés sous-jacentes qui ne seront pas solutionnées à travers cet exercice familial.

Ainsi il ne peut pas y avoir de progrès tant que l'on n’a pas remis en place les fondamentaux comme : la tenue du stylo, la respiration, la pression sur la feuille et le stylo, la répartition du poids du corps, la maîtrise d'une ligne, … car dans l'écriture interviennent plus d'une cinquantaine d'items. Chaque enfant a ses difficultés propres dans lesquelles entre la combinaison elle-même des obstacles entre eux. C’est pourquoi, pour chacun l'approche doit être spécifique.

Le deuxième aspect du drame qui se joue alors autour de la table familiale est psychologique. Tout d'abord comme l'enfant ne progresse pas, il ne comprend pas que l'on n’abandonne pas ces exercices. Il éprouve une grande frustration à consacrer du temps pour un résultat infructueux qu'il pourrait consacrer à un loisir et il prend cela comme une punition. De bonne volonté, il fait de son mieux, et malgré tout ne progresse pas, ce qui est grandement frustrant voire anxiogène si cela génère un stress.

Ensuite, d'une façon plus profonde, à travers l’échec répété de chaque soir, vient s'imprimer de façon plus définitive chaque jour, l'idée que l'écriture est pénible, n'est pas faite pour lui et qu'il ne réussira jamais.

Ces deux paramètres psychologiques vont être profondément ancrés dans son esprit et il n'y aura pas de progrès possible tant qu'on ne les en aura pas effacés. C'est pourquoi ces obstacles, ne sont pas à prendre à la légère. Cette matière paraît simple et accessible à tout un chacun, car tous quasiment en tant que parent, nous sommes parvenus à écrire de façon satisfaisante. Enseigner l’écriture est néanmoins chose complexe, surtout pour un enfant en difficulté, voire en échec, qui se retrouve fâché avec un moyen de communication indispensable. Cela interfère dans sa scolarité, le pénalise et tend à le dégoûter de l’école dans son ensemble. Dès lors, seul un travail personnalisé, adapté à chacun et… joyeux pourra permettre une évolution positive.

Seul le graphothérapeute pourra avoir cette approche complète et personnalisée :

Il abordera à la fois tous les paramètres techniques qui entravent la bonne relation de l’enfant à l’écriture : reprendre tous les items défaillants en profondeur, afin de que saines bases soient installées définitivement.  Mais son approche sera aussi ludique et psychologique pour que l'enfant se réconcilie avec l’écrit durablement.

 

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